vendredi 30 novembre 2012

Le plastique, de l'or en baril!

Ce post inaugure la série des innovations que j'ai détectées à Pollutec, et que je souhaite partager avec vous.

La plus surprenante est sans doute la start-up américaine AGILYX, qui a conçu un procédé capable de convertir tous types de plastiques usagés en ... pétrole brut!
Mêmes les plastiques souillés ou contaminés, sans autre possibilité de valorisation peuvent être utilisés comme matière première. Basé sur quatre étapes : chauffage, gazéification, refroidissement et condensation, et enfin transfert final et stockage, ce procédé peut convertir près de 10 tonnes de plastiques en 60 barils par jour, selon le type de plastique traité.

Alors que les pays européens planchent sur des alternatives au pétrole : biocarburants, pile à combustible, véhicules électriques... les Américains montrent ici leur attachement au pétrole, à leur OR NOIR. Enfin, les américains... mais pas seulement, puisque le groupe Total fait partie des principaux investisseurs sur ce projet. Nul doute que les grands de la filière des déchets en France ne tarderont pas à s'associer à cette start-up pour développer des usines pilotes dans l'hexagone prochainement. A suivre, donc!

92,6 milliards de litres de pétrole pourraient être produits annuellement par le procédé Agilyx en traitant l'ensemble des déchets plastiques non valorisables des Etats-Unis et de l'Europe.

Plus d'infos sur http://www.agilyx.com/

mercredi 28 novembre 2012

Des fruits pourris pour remplacer le nucléaire?

Pollutec, c'est aussi l'occasion d'apprendre des choses...
Saviez-vous que la biométhanisation de l'ensemble des déchets de tri de la filière fruits et légumes en France produirait autant d'énergie qu'un réacteur nucléaire?

Merci Greenwat pour cette information...à digérer!

Pollutec : les conseils pour innover des lauréats du Prix Entreprises et Environnement

Ce mardi 27 novembre a démarré le salon POLLUTEC à Lyon. Un évènement incontournable pour tout professionnel de l'environnement, et essentiel pour moi pour aller y capter les tendances... et les innovations vraiment remarquables dans le domaines!

J'ai assisté tout d'abord à la remise des Prix Entreprises et Environnement, organisée par le Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable et l'ADEME. Plus que le palmarès que vous pouvez découvrir ici, ce que j'en retiens, ce sont les propos tenus par les lauréats des années précédentes dans le film de 15 minutes que je vous invite à visionner pour BOOSTER VOTRE MOTIVATION A INNOVER :
http://www.dailymotion.com/video/xvepyo_la-passion-d-innover-25-ans-d-innovation-au-service-de-l-environnement_news

"Si j'avais un conseil à donner, c'est d'abord d'avoir un "agitateur", quelqu'un qui soit capable de penser différemment, et d'enclencher un mouvement dans l'entreprise"
"Dale Carnegie a dit : "Osez, et vous gagnerez", alors allez-y!"
"On n'est pas obligé d'avoir énormément de temps, ou d'engager des frais énormes, il suffit d'avoir quelques idées, quelques personnes motivées, de se réunir autour d'une table, et de brainstomer"
"Il faut être à l'écoute des autres. Il faut savoir que eux aussi ont une partie des solutions, et c'est ensemble qu'on arrive à faire fructifier une innovation."
"Il faut faire partager cette passion, avec d'autres hommes de l'entreprise, et d'autres sociétés."
"Une PME a son rôle à jouer, en termes de prise de risque, de flexibilité, d'innovation, et va parfois être beaucoup plus performante que les grands groupes"
 Et vous, comment faîtes-vous / ferez-vous pour innover? Laissez vos commentaires!


mardi 20 novembre 2012

Vos clients sont-ils VRAIMENT satisfaits?

Depuis quelques années maintenant, de plus en plus d'entreprises sont certifiées ISO et inscrivent la "satisfaction client" en tête de leurs préoccupations...du moins, c'est ce qu'elles disent!
A grand renfort de questionnaires de satisfaction, d'enquêtes en ligne, de lignes téléphoniques dédiées au service client, ces entreprises (et sûrement la vôtre) cherchent à savoir si leurs clients sont satisfaits. Mais leurs méthodes ne sont pas toujours très pertinentes, comme vous allez le découvrir...

Alors, comment évaluer RÉELLEMENT la satisfaction client?

Si vous demandez à une personne de noter vos services / produits de  0 à 10, à partir de quelle note considérez-vous qu'elle en est satisfaite? 5/10?...7/10?

Détrompez-vous...

Un client VRAIMENT satisfait est un client qui vous recommande auprès d'autres clients potentiels.
Or, l'expérience (et des études de haut niveau sur le marketing publiées dans les journaux de rang mondial) montre que seuls les clients qui ont attribué une note de 9/10 ou de 10/10 vous recommanderont à plus de 80 %. Ils constituent ce que l'on appelle : les PROMOTEURS.
Cela vous a fait un choc? Oui, à moi aussi la première fois! J'ai repensé à tous mes questionnaires de satisfaction client...et je me suis demandé : "Finalement, combien me recommanderont?"

Et les insatisfaits, alors, me direz-vous?

Eh bien, contrairement à une idée reçue, un client qui vous accorde un 6/10, même si cette note est "au-dessus de la moyenne", n'est en fait pas content. Il fera même partie de vos DÉTRACTEURS. Il ne se gênera pas pour vous faire une mauvaise publicité!

Ceux qui vous attribuent un 7/10 ou un 8/10 constituent les PASSIFS. Il ne vous critiqueront pas, mais ne vous recommanderont pas forcément non plus. Ils considèrent que vous avez répondu à leur demande, mais sans plus. Bref, qu'il n'y a pas de quoi sauter au plafond...

Pour bien évaluer la satisfaction de ses clients, il convient donc d'étudier le NET PROMOTER SCORE
NPS = % Promoteurs - % Détracteurs

et de le faire progresser jusqu'à atteindre 100 % de clients VRAIMENT satisfaits.

Source : Forum de la Relation Client par Interview SA à la CCI de Grenoble le 05/10/2012.

mardi 13 novembre 2012

L'Innovation, le savant mélange de connaissances et de créativité


Dans un contexte économique rongé par la crise, seules les entreprises les plus innovantes tirent leur épingle du jeu. Mais comment être innovant ? En associant connaissance et créativité.




Rappelons que l’innovation existe sous deux formes :
  •         L’innovation « de tendance », plutôt fondée sur les connaissances ;
  •         L’innovation « de rupture », plutôt fondée sur la créativité.

L’innovation de tendance permet aux entreprises de s’adapter en permanence aux évolutions de leur secteur d’activité. L’enjeu est bien évidemment de ne pas rater un virage technologique qui pourrait mettre en péril l’existence même de l’entreprise. Citons par exemple Kodak, qui n’a pas anticipé le fort développement des appareils photos numériques et n’a pas su s’adapter à cette tendance. 

L’innovation de rupture, quant à elle, propose une solution totalement différente de ce qui existait jusqu’à présent. Ainsi, le Velcro représente l’un des plus beaux exemples d’innovation de rupture : son inventeur, Georges de Mestral, constata au retour d’une promenade dans la campagne, qu’il était difficile d’enlever les fleurs de bardane qui s’étaient accrochées à son pantalon et à la fourrure de son chien. En observant de plus près la façon dont ces fleurs restaient agrippées aux tissus, il développa la fameuse bande autogrippante, aujourd’hui bien connue des enfants qui n’arrivent pas à nouer les lacets de leurs chaussures.
Figure 1 : le système Velcro™ observé au microscope électronique à balayage.

Si 48% des entreprises françaises estiment que le fait de disposer de collaborateurs créatifs est un facteur favorisant l’innovation au quotidien, 44 % expriment le besoin d’avoir des collaborateurs experts dans leur domaine de compétences (Baromètre de l’Innovation  2012, GE France). En effet, pour pouvoir apporter des améliorations dans un domaine, il est nécessaire d’en maîtriser tout son contexte pour pouvoir en identifier les failles. De même, la créativité sera favorisée par une ouverture sur d’autres secteurs d’activité, où l’inventeur pourra puiser de nouvelles sources d’inspiration. Ainsi, pour être innovant, mieux vaut être curieux ! C’est tout l’objet d’une veille technologique bien menée.